SCOTT SHARRARDS: Saving Grace We Save Music (2018)
Scott Sharrard a été le guitariste et le directeur musical du groupe de Gregg Allman pendant de nombreuses années, il était présent au Grand Rex en 2011 pour l’une de ses rares apparitions en France.
Depuis le décès de Gregg, Scott se consacre à sa carrière solo entamée depuis quelques années mais mise entre parenthèses pendant son travail avec le clavier des Allman.
Saving Grace a été enregistré à Memphis. Les sessions se sont déroulées à Memphis et aussi dans les studios historiques Fame de Muscle Shoals, en Alabama, où notamment «Tell The Truth», co-écrit avec le trompettiste Marc Franklin, a été mis en boîte.
Le groupe se compose de Howard Grimes (batterie) Leroy Hodges (basse), Charles Hodges (orgue B-3). La section des vents est complétée par Art Edmaiston, sax ténor, et Kirk Smothers, saxophone baryton. Eric Finland, claviers, et Moïse Patrou, percussion, complètent le groupe, sans compter la section mythique de Muscle Shoals : David Hood basse, Chad Gamble batterie et Spooner Oldham au piano.
Le titre le plus remarqué est “Everything A Good Man Needs” co-écrit par écrit par Gregg Allman et Sharrard et chanté par Taj Mahal.
Sinon le reste de l’album est assez disparate avec de bonnes chansons comme «Tell The Truth» et «High Cost Of Loving You» où le guitariste démontre ses qualités mais aussi d’autres titres plus Memphis Sound, ou Stax, un peu comme si notre homme présentait un CV genre « écoutez les gars ce que je peux faire avec une gratte, si un truc marche je fonce dans cette direction ».
Dommage car Scott est un super guitariste inventif et brillant à la slide, espérons qu’il reste dans une optique blues.
A noter une pochette particulièrement hideuse
1. High Cost Of Loving You (3:54)
2. Faith To Arise (5:03)
3. Saving Grace (4:51)
4. Everything A Good Man Needs (Feat. Taj Mahal) (4:57)
5. Angeline (4:20)
6. Words Can't Say (4:42)
7. She Can't Wait (4:32)
8. Sweet Compromise (3:41)
9. Tell The Truth (4:35)
10. Keep Me In Your Heart (4:54)
11. Sentimental Fool (5:16)